Prononcez DSR pour Désir

Performance autour d’Elektratext de Heiner Müller, traduction de Jean Jourdheuil
Villa Bernasconi, Genève 2003

Concept et mise en scène : Maya Bösch
Vidéo et costumes : Julie Maret et Maya Bösch
Couture : Frédérique Montero Ciscar
Maquillage : Katrin Zingg
Photo : Hélène Göhring
Construction et montage : Gilles Perrier, Alain Cruchon, Birgit Schiemann
Montage vidéo : Ulrich Fischer
Avec : Barbara Baker, Carine Barbey, Andrea Lapzeson, Laurence Montandon, Marcela San Pedro, Marie Probst

Une performance/ installation qui investit la cage d’escalier et les couloirs de la villa Bernasconi. Les spectateurs se mêlent aux performeuses dans cet espace vertical. A chaque heure une version chorale différente est donnée, les marches et les arrêts des spectateurs font partie du jeu. Dans la cuisine, à l’entrée de la villa, on peut voir la vidéo sur un petit écran : le texte intégral qui se dit de femme à femme.

« La compagnie cherche à créer un contact physique avec des mots, corps et une architecture particulière afin de troubler la perception sur les temps différents qui agissent cette pièce. La performance DSR instaure un choeur féminin en langue allemande et française à la Villa Bernasconi. Le spectateur déambule et entre en contact physique avec ces femmes, situées sur tous les étages, jambes écartées, têtes en bas, regards de travers… Des fantômes contemporains.
Le très court texte de Heiner Müller compresse le mythe et convoque les personnages fondateurs de notre civilisation à travers leurs destinées livrées au désir. »
Maya Bösch

voir les images

Prononcez DSR pour Désir Prononcez DSR pour Désir Prononcez DSR pour Désir Prononcez DSR pour Désir