De Sarah Kane

Mise en scène : Maya Bösch
Scénographie et costumes : Julie Maret
Assistante et entraînement : Cindy Van Acker
Scénographie et costumes : Julie Maret
Photo : Hélène Göhring Couture : Frédérique Montero Ciscar
Construction et montage : Gilles Perrier, Alain Cruchon,Birgit Schiemann
Lumière : Colin Legras
Avec : Carine Barbey, Guillaume Béguin, Bruno Marin, Christine Vouilloz, Vincent Serrez

Proposition
Lors de la conception il était établi que Maya travaillerait avec Cindy Van Acker (danseuse et chorégraphe) pour donner un langage propre au mouvement. Il était donc possible d’envisager une relation physique entre les comédiens et les éléments de la scène.

L’espace commence avec un cercle de tissus au sol, entouré de quatres points cardinaux A, B, C et M, des lettres en volume et lumineuses, qui sont les noms des personnages. Le « gant » : une forme «organique», une peau/membrane englobe 4 comédiens au début du spectacle, elle les rejette ensuite pour pendre comme une chair morte jusqu’à la fin. Sur la tête et les épaules, la peau est assez près du corps, on reconnait les silhouettes. Il n’y a que les visages qui sortent des cagoules. Chaque tête est reliée par un fil qui passe par un système de poulies vers un treuil à manivelle qui se trouve à la face.

Crave, les éléments du décor
1 : au début quatre comédiens sont dans le «gant» qui les enveloppe individuellement jusqu’aux pieds, où le tissu se rejoint pour former un seul corps et s’étaler en un cercle sur tout le plateau.
2 : la robe est suspendue au niveau des têtes. Dès le début de la pièce elle va être tirée vers le haut, les comédiens vont peu à peu sortir du tissu.

Les costumes : ce sont des costumes contemporains, sur lesquels les personnages exhibent ce qu’ils ont à vif – organes, système nerveux... Le corps s’exprime au-delà de l’enveloppe.